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J’ai rencontré : Dimitri Demont

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Le portrait d’une passion

Dimitri Demont est un jeune auteur qui commence à faire parler de lui. Vous avez forcément vu son premier roman Le ciel n’envahira pas la mer sur Instagram. Il monte en puissance dans le difficile milieu du livre. J’ai eu la chance de le rencontrer au salon Livre Paris et de réaliser avec lui mon premier interview.

Dimitri a d’abord fait Hypokhâgne puis Science Pô Lille. Diplômé d’un master en journalisme, il travaille 6 ans dans la télé mais le métier l’empêche d’écrire. Lorsque son aventure dans le monde populaire de la télé s’arrête brusquement, il décide que c’est le moment : il sera, comme il en rêve en secret depuis ses 15 ans, écrivain.


L’emploi du temps de ministre de l’écrivain

Dimitri écrit chez lui, s’impose un rythme de travail soutenu, semblable à des horaires de bureau. Il commence à faire jouer les lettres vers 9h, et ne s’arrête que vers 19h, s’il est “à l’heure” dans son programme. Le plan détaillé de son roman et son découpage en chapitres lui donne une idée de progression assez stricte, une marche à suivre, en cadence. Si vraiment il est en retard, Dimitri s’autorise à déborder, à écrire jusqu’à 1h du matin. S’il noircit du papier dans son carnet de notes – ce qu’il préfère – , il noircit surtout l’écran de son ordinateur, mais imprime régulièrement pour faire les corrections sur papier.


La phrase en cours de route : les projets

Cet emploi du temps soutenu, Dimitri se l’impose lors de l’écriture de romans. Lorsqu’il travaille à d’autres projets, comme en ce moment sur un recueil de nouvelles, c’est plus souple. Le matin est généralement consacré au PIJ et l’après-midi à l’écriture. En effet, avant de se lancer dans la création d’un deuxième roman qui murît déjà en son esprit, il travaille au projet de trois grosses nouvelles à la manière des Trois contes de Flaubert. S’il y a bien un fil rouge, les nouvelles sont indépendantes. Deux sont déjà terminées mais Dimitri ne m’en a pas dévoilé plus, suspens !

Il a également participé au concours de nouvelles LIRE et Librinova proposant comme contrainte de commencer son récit par “C’est en ouvrant ce livre que tout commença…”. Parrainé par Serge Joncourt, le concours se termine le 30 avril, encore un peu de patience pour Dimitri. Si bien sûr il y a l’espoir d’arriver le premier, il participe avant tout pour se donner des contraintes, un thème, une deadline, s’entraîner : Le concours comme exercice.


L’encre qui bave à cause de l’air salé Quassaintais

Qui a lu le roman n’aura pas échappé à l’odeur des salins tout proches. La tendre et sauvage Bretagne, refuge salvateur, comme personnage principal. Pourtant, Quassaint, ça ne nous évoque pas grand chose… Dimitri a passé tous ses étés à Saint-Cast. La voilà, la clé du mystère. Alors maintenant, autobiographie ou fiction ? Autofiction bien sûr. Si Dimitri reprend ce cadre maritime qu’il chérit tant, il le transforme à sa guise, romanesque comme tout romancier. Saint-Cast devient Quassaint et dans cette nouvelle ville apparaissent Simon et Jen, êtres de papier, petits points d’encre tracés par l’auteur. L’histoire inventée nous transporte dans les couleurs vraies de la Bretagne. Indéniablement un air propice à l’imagination.


L’actu d’un bon début

Dimitri s’est lancé dans l’aventure Librinova. Il a dépassé les 250 ventes e-books, et imprimé quelques exemplaires qui trônent déjà dans quelques librairies. Pour réussir son défi, il lui faut sauter la barre des 1000 ventes, afin d’accéder à tous les services d’un éditeur classique, jouir d’un véritable suivi et conseil. Bien que doué en promotion, la balle n’est plus dans son camp : son avenir, c’est aux lecteurs qu’il le devra.


Dimitri Demont en long en large et à travers ces pages :

Retrouvez ICI le site de Dimitri sur lequel vous pouvez déjà aller fouiller sa prose.

Retrouvez ICI ma chronique sur son roman au goût salé !

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