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Octobre 2018 : Le Tripode

Pour le 1er mois de ce challenge, nous vous proposons de choisir un (ou plusieurs) livre de la maison d'édition "Le Tripode". N'hésitez pas à partager vos lectures en cours avec le #varionsleseditions et une fois votre livre lu, votre chronique avec ce même # ! (Cliquez sur le pseudo du blogger pour lire sa chronique recensée ci-dessous)


À vos marques, prêts, lisez !




Le Tripode selon ses lecteurs


@riendetelque a lu Les pas perdus d'Etienne Verhasselt

@anne_litt_ a lu Calme et Tranquille de Valérie Manteau

@enirehtacathome a lu Calme et Tranquille de Valérie Manteau

@litterature_etcie a lu Calme et Tranquille de Valérie Manteau

@bookimia a lu Calme et Tranquille de Valérie Manteau

@adviennequelira a lu Le Sillon de Valérie Manteau

@polalivre a lu Le Sillon de Valérie Manteau

@didoo5652 a lu Roulio fauche le poil de Julia

@confidences_litteraires a lu Anguille sous roche de Ali Zamir

@books_movies_and_tea a lu Anguille sous roche de Ali Zamir

@nao_books a lu Anguille sous roche de Ali Zamir

@dal_eg a lu Mon étincelle de Ali Zamir

@anne_ga_elle_lit_ a lu L'homme qui savait la langue des serpents de d'Andrus Kivirähk

@lulu_en_lecture a lu Rendez-vous à Positano de Goliarda Sapienza

@tassadanslesmyriades lit L'art de la joie de Goliarda Sapienza

@claire.and.the.books a lu Née contente à Oraibi de Bérengère Cournut


Le Tripode selon l'équipe de Varions les éditions


@madame.tapioca a lu La vie rêvée de Rachel Waring de Stephen Benatar

@librairieenfolie a lu Crépuscules de Joël Casséus


Le Tripode selon Frédéric Martin


Compte-rendu de l’interview téléphonique avec Frédéric Martin, fondateur du Tripode.


Créé en 2009 suite à la scission avec Attila, neuf ans après Le Tripode s’impose déjà sur la scène éditoriale française. Frédéric Martin, fondateur, est rejoint par une équipe de cinq personnes. Trois salariés, une apprentie et un intervenant extérieur régulier gravitent autour des trois pieds du tripode pour nous fournir de jolis ouvrages.


Littératures Arts, Ovnis. Voilà comment se définit le Tripode. Trois grands ensembles pour trois « types » de chefs-d’œuvre. Le terme littérature évoque de manière claire les romans, les fictions pour le plaisir. Sous le terme Arts, les ouvrages du Tripode ressemblent à des poèmes simultanés mêlant textes, images et peintures. On peut retrouver les traits artistiques de Charlotte Salomon ou encore le coffret d’aquarelle d’Hugo Pratt. Des livres hauts en couleurs pour un rendu inédit. Mais Le Tripode ne tiendrait pas sans ce troisième ensemble : Ovnis. Ces ouvrages inclassables, ces cas uniques dont il est impossible de passer à côté. Au détour de cette « catégorie » vous trouverez par exemple les ouvrages d’Edward Gorey. Ces livres qui ne « ressemblent à rien », à rien d’autre de connu, et c’est tout ce qui fait leur particularité. Un livre est considéré comme bon au Tripode lorsqu’il allie les trois piliers phares de la maison.


Les projets à publier sont choisis par les éditeurs qui ne sont autre que « des lecteurs qui ont envie de faire un voyage ». Pour Frédéric Martin, il s’agit de se laisser porter, de n’avoir pas d’idée préconçue, et justement de découvrir un texte qui ne s’apparente pas à ce que l’on connaît déjà. Aussi, s’il ne trouve rien qui vaille la peine d’être publié, il ne publiera rien. À l’inverse, Le Tripode peut éditer en moyenne 10 à 15 romans par an, et une dizaine d’ovnis. C’est cette recherche minutieuse qui fait toute l’originalité de sa ligne éditoriale.


Le Tripode, c’est aussi une collection poche

Portée sous le nom « Météore », la collection poche republie des ouvrages dont le succès a déjà été assuré et qui méritent une seconde vie en format poche. Plus petits, faciles à transporter et moins onéreux, ils savent conquérir un nouveau public. Frédéric Martin pense notamment à l’ouvrage Dirty Sexy Valley d’Olivier Bruneau. Petit livre à 10€, au genre particulier entre parodie de film d’horreur et de porno, qui se vend particulièrement bien en Fnac. Un genre, un format, un prix pour un nouveau lecteur. Avec la collection Météore, Le Tripode montre sa capacité d’adaptation.

Cette collection est également l’occasion de remettre à l’honneur des textes d’un auteur qui fait la une en grand format. Ainsi, Le Tripode garde la maitrise de ses textes, la gestion de ses stocks et surtout organise son calendrier éditorial de façon à promouvoir au mieux ses auteurs. C’est un accompagnement constant, une aventure partagée avec les auteurs.


Une préférence chez le Tripode ?

Si chaque projet est différent, si chaque relation avec un auteur est une expérience différente, j’ai tout de même demandé à Frédéric Martin s’il n’avait pas un petit coup de coeur, un ouvrage qu’il préfère parmi toutes ces publications portées par son initiative. Difficile de choisir, mais L’art de la joie de Goliarda Sapienza lui tient particulièrement à cœur. Notamment parce que c’est par cet ouvrage qu’il a appris le métier d’éditeur, et parce que l’auteure est formidable. Si jamais vous manquiez d’idée de lecture, foncez !


Le Tripode au futur

Fier et motivé par ce vif succès inattendu, Frédéric Martin a le vent en poupe. Il profite de cet élan généreux pour créer de nouveaux projets, encore un peu secrets mais très ambitieux. Aussi, si vous êtes déjà conquis par Le Tripode, restez à l’écoute, une nouvelle maison d’édition pourrait peut-être voir le jour et remplir un peu plus vos bibliothèques de nouveautés originales. L’heure est encore aux négociations, on oublie souvent que derrière nos pavés de pages aux couvertures cartonnées se cachent de gros investissements, humains et financiers. En attendant, on ne peut qu’encourager cet éditeur, homme d’affaires et dénicheur de talents, qui ravit nos instants littéraires.


Un grand merci à Frédéric Martin pour le temps accordé pour cette interview, et à Geoffrey pour avoir porté une tendre attention au challenge Varions les éditions.

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