Puisque j’ai toujours eu une passion un peu folle pour la mer, j’ai aimé me perdre dans ses salins, dans les descriptions explorant toutes les nuances du bleu, de la chaleur et de l’humidité salée. C’est une force sourde et tranquille qui est explorée ici. Comme une réflexion, un récit introspectif, ce roman invite à ralentir le temps, s’adonner au bilan. On est bien loin de la frénésie adorée dans En attendant Bojangles qui fait de l’ombre à ce texte. Beaucoup d’entre vous ont été déçus de ne pas retrouver cette saveur si particulière et qui les avait tant réjouis ; il en est de même pour moi, je l’avoue. L’écriture est calme et métaphorique, l’histoire un peu en retrait, dans le sens où il n’y a pas de forte tension narrative, simplement la découverte d’un métier et le récit d’une amitié naissante. Une lecture qui attendait dans ma PAL depuis un moment, puisque l’ouvrage a été dédicacé par Olivier Bourdeaut au salon du livre de Paris l’an dernier ! Le challenge #varionsleseditions m’a permis de le sortir de l’étagère, et si ce n’est pas un coup de coeur, vos chroniques (qui sont toutes recensées sur le blog) m’ont permis d’ajouter plein d’envies à ma wishlist. Pour découvrir plus encore les éditions Finitude, il ne vous reste plus qu’à lire l’interview d’Emmanuelle Boizet !
