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Varions les éditions : Talents Hauts (décembre 2020)




Les éditions Talents Hauts selon ses lecteurs


Il vous suffit de cliquer sur les pseudos des lecteurs pour découvrir leur chronique !


@margot.mci a lu Un jour mon prince viendra d'Agnès Laroche, illustré par Fabienne Brunner

@madame.tapioca a lu D'un trait de fusain de Cathy Ytak

@latitestella a lu En apnée de Meg Grehan, traduit par Aylin Manço

@helene_lettres_d_irlande a lu En apnée de Meg Grehan, traduit par Aylin Manço

@inci.pit a lu la série Esther & Mandragore de Sophie Dieuaide

@des_potrons_minet a lu la série Oops et Ohlala


Les éditions Talents Hauts selon Laurence Faron


Laurence Taron, directrice de Talents Hauts, nous dévoile les coulisses de sa maison d'édition !


La naissance des éditions Talents Hauts et l’organisation actuelle.

"Talents Hauts est une maison d’édition indépendante créée en 2005. Elle est née de la volonté de publier des livres pour la jeunesse exempts de stéréotypes, notamment sexistes. Mais sous cette réserve d’importance, Talents Hauts est une maison d’édition « comme les autres » : nous recevons des manuscrits, nous avons un comité de lecture, nous travaillons avec des graphistes, une fabricante freelance, quatre salariées dont deux éditrices (Justine Haré pour les romans et Élise Courtois pour l’illustré), nos livres sont diffusés par un diffuseur professionnel (Harmonia Mundi Livres), et vendus en librairie. Nous travaillons ensuite à leur promotion dans les médias, les établissements scolaires, nous les proposons pour des prix littéraires tels que le Prix Vendredi qui a distingué en 2020 Sans armure, le beau roman de Cathy Ytak paru dans la collection Ego."



Talents Hauts, une ligne éditoriale et graphique haute en couleurs !

"Depuis sa création en 2005, Talents Hauts affirme sa volonté de découvrir et défendre les talents de la littérature de jeunesse : les nouveaux talents (Clémentine Beauvais, Estelle Billon-Spagnol, Manu Causse, Séverine Vidal y ont publié leurs premiers livres), les talents consacrés (Élisabeth Brami, Sophie Dieuaide, Jo Witek, Cathy Ytak…), et même les talents oubliés avec la collection « Les Plumées ».

Nos publications s’adressent aux enfants et ado, et c’est à eux que nous pensons lors de nos choix graphiques. Nous nous sommes d’ailleurs taillé une jolie réputation avec des couvertures fortes et élégantes, mais loin de nous l’idée de suivre un courant ou de copier des recettes de succès !"


La difficile question du choix

"La maison publie environ 25 nouveautés par an, des albums, des romans juniors (collections « Livres et Égaux » et « Zazou ») ou pour ados (collections « Ego », « Les Héroïques »). Mais il est aussi important d’être une maison d’édition « de fonds », de faire vivre nos publications longtemps et partout : c’est ainsi que près des deux tiers des 350 titres publiés sont toujours disponibles et exploités, notamment à l’étranger.

Le processus de sélection n’est pas différent de celui d’une autre maison jeunesse : il y a bien sûr les manuscrits des « talents maison » qui nous sont proposés directement et qui sont parfois le fruit de nos échanges avec l’auteur ou l’autrice ; mais nous recevons aussi beaucoup de manuscrits envoyés spontanément (environ 1 500 par an !).

Les projets retenus le sont en raison de leur qualité littéraire ou graphique intrinsèque, mais aussi de leur cohérence avec notre ligne éditoriale. En quinze ans, nous avons ouvert notre catalogue tout en gardant le cap."


Sur les albums, vous travaillez avec des auteurs/autrices et des illustrateurs/illustratrices : comment se forment les duos ?

"Tout est possible : notre premier album, La princesse et le dragon, est un achat de droits d’un album canadien qui était déjà très connu à l’époque mais pas encore traduit en français ; à l’origine d’une de nos séries-phare, les Déclarations des droits des filles, des garçons, des mamans, des papas, il y avait un texte d’humeur à destination des adultes écrit par Élisabeth Brami que le talent et la fantaisie d’Estelle Billon-Spagnol que nous avons sollicitée ont transformé en quatre albums truculents pour les enfants de 6 à 10 ans. Il nous arrive aussi de rencontrer de jeunes artistes et de construire avec elles ou eux un album, parfois le premier d’une carrière naissante : ce fut le cas par exemple en 2019 de Séverine Huguet, autrice-illustratrice de En cas d’attaque, pour citer l’exemple le plus récent de ces rencontres avec un jeune talent."



Un projet qui vous a particulièrement marqué ?

"Forcément le dernier en date, un album de Mr Tan, le papa de Mortelle Adèle. Nous avions déjà travaillé avec cet auteur au succès hors normes mais sous sa casquette de romancier pour ados, Antoine Dole. Comme cela arrive souvent pour Talents Hauts, il a pris un malin plaisir à nous soumettre deux de ses projets les plus audacieux ! Les petites filles cruelles, illustré par Caroline Hüe, est une sorte de version élégante et littéraire d’Adèle, un défi éditorial et commercial comme l’était son roman, L’instant de la fracture : on ne se présente pas pour rien avec un slogan tel que « Des livres qui bousculent les idées reçues » ! "


Des projets à venir ?

"Malgré la crise sanitaire, nous avons un programme ambitieux pour 2021 avec notamment le lancement d’une collection Éveil-petite enfance (une première pour Talents Hauts), « Badaboum », des albums tout-carton qui chambouleront tout dans les crèches ! Le premier titre Ma poupée, est signé Annelise Heurtier et illustré par Maurèen Poignonec et le deuxième, Pattouche, écrit et illustré par Claire Garralon. Ce n’est pas parce qu’on a moins de trois ans qu’on n’a pas droit à une vraie œuvre conçue par de vrais talents.

Nous préparons également pour le printemps 2021 deux romans, l’un de Jean-François Chabas, que nous publierons pour la première fois, et le nouveau de Yann Fastier, Alecto, un roman à système inspiré des feuilletons du 19e siècle tels Les Mystères de Paris."

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