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La délicatesse du homard, Laure Manel

Suite à l’engouement général, j’ai eu envie moi aussi de plonger dans ce roman à la jolie couverture estivale. Malheureusement, je ne partage pas l’avis de tous.

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Le début (disons bien les 3/4 du roman) est trop lent à mon goût. On dirait une mauvaise romance, un téléfilm de ménagère. Une jeune femme s’enfuit, se retrouve échouée sur une plage, retrouvée par un homme bien comme il faut, un gentlemen qui la soigne. Elle reprend goût à la vie, et l’on devine l’idylle. Bref, un bel hasard trop romanesque. L’inaction pèse et la répétition des mêmes questionnements pour les personnages. Je m’ennuie. Je lis un peu en diagonale, tourne les pages en accéléré. À la fin tout de même, ça se réveille. Le jour commence à se faire sur les lourds secrets de famille qu’Elsa a emporté avec elle. On ne découvre pas tout d’un coup, mais petit à petit. Et on ne se doute de rien. Si les révélations sont bienvenues, elles ne modifient pas les personnages, leur psychologie reste lointaine, présente mais mal travaillée, peu prenante. Le roman garde ses airs de romance à l’eau de rose alors que nous lisons de grands drames. Le ton ne change pas mais la tonalité oui. C’est particulier, et j’aurais aimé avoir un peu plus de compassion envers les personnages, être remplie d’émotions. À défaut, j’avais comme l’impression d’observer la scène de loin.


En revanche, pour qui recherche un roman feel good, qui a la patience pour les 3/4 du roman et souhaite quelques révélations mais sans tomber dans les larmes, lancez-vous !


J’adore / Très bon / Bon / Livre de plage / Moyen / J’ai du mal…

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